Avec un peu de retard, voici les videos aériennes tournées par mes soins...
Avec un peu de retard, voici les videos aériennes tournées par mes soins...
Voici un lien vers notre site photo pour les images de la visite des catacombes:
Comme en photographie, les conditions de tournage ne sont pas toujours idéales. La retouche est nécessaire, notamment pour rendre homogène un ensemble de scènes capturées à des moments voire des jours différents...
S'ajoutent également, la stabilisation de certains plans et donc un léger recadrage. Voici un aperçu de l'évolution du rendu d'une vidéo entre le moment du tournage et la post-production terminée. Cela fait beaucoup de travail en fonction du nombre de séquences différentes à traiter! Cliquer sur les images pour les voir en full HD.
Voici l'image originale brute en sortie de caméra. Le cadrage a été abaissé en prévision de la stabilisation du plan tourné à main levée.
Application d'un recadrage "cinemascope" au format 2.35:1
Après la stabilisation, l'image est légèrement zoomée.
Correction colorimétrique appliquée: plus de contraste et de saturation. Inconvénient, le ciel est "cramé"...
Pour y remédier, un masque permet de corriger localement et précisément le haut de l'image. Retour de la montagne et des nuages et voici donc l'image définitive!
Pour mon plus grand bonheur, ce week end eut lieu avec un temps superbe, le meilleur de l'année selon les locaux. C'était pas gagné en Normandie! Direction donc, pour ce "jour du souvenir" comme disent les Américains, les plages du débarquement allié en juin 1944...
Omaha la sanglante: les plus grandes pertes humaines eurent lieu ici.
Le débarquement était prévu à 6h30 à la fin de la marée montante.
Les Allemands ont parfaitement préparé leurs défenses. La plage a été « aménagée ». Les cinq accès menant vers l'intérieur des terres sont puissamment interdits par des obstacles et sont, bien entendu, sous le feu des positions défensives.
On voit ici le champ de vision très large que pouvaient avoir les soldats allemands. Selon les ordres reçus, les Allemands n'ouvrèrent le feu qu'une fois les Alliés sur la plage, afin de ne pas révéler trop tôt leurs positions.
Monument aux morts de la Big Red One, la première division d'infanterie américaine.
Le monument surplombe le secteur Easy Red d'Omaha Beach et rend hommage aux 627 soldats morts au combat entre le 6 juin et le 24 juillet 1944.
Ce chemin relie la plage au cimetière américain de Colleville-sur-mer.
Ce chemin ombragé a servi pour les premières minutes du film "Il faut sauver le soldat Ryan".
Voici l'entrée du cimetière: une nécropole de 70 hectares.
Dans le cimetière sont enterrés les corps de 9 387 personnes, dont 307 inconnus, quatre femmes. En tout on compte 9383 militaires et 4 civils. Ces personnes sont principalement décédées le jour du débarquement ou dans les semaines suivantes en Normandie, principalement au combat.
Le drapeau du premier plan du film de Steven Spielberg...
Il a été conçu par Harbeson, Hough, Livingston & Larson et l’espace a été arrangé par l'architecte paysagiste Markley Stevenson qui a fait en sorte que de n'importe quel angle, on voit une rangée de croix.
Les drapeaux ont été installés pour les cérémonies de commémoration prévues ce week-end là.
3 titulaires de la Medal of Honor morts en Normandie reposent à Colleville, dont le général Theodore Roosevelt Junior (1887-12 juillet 1944) (le fils ainé du Président des Etats-Unis "Theodore Roosevelt"), le lieutenant Jimmie Monteith (1917 - 6 juin 1944 à Omaha Beach) et Frank Peregory (1916 - 12 juin 1944).
Deux des frères Niland, dont l'histoire a inspiré Steven Spielberg pour écrire le scénario du film "Il faut sauver le soldat Ryan", sont aussi enterrés ici.
Les stèles de marbre blanc sont en forme de croix latine ou en forme d'étoile de David pour les soldats de confession juive.
En face, les côtes anglaises, où tout a commencé...
Arromanches-les-bains
C'est ici que fut installé le port artificiel provisoire afin de permettre le débarquement de matériel lourd, sans attendre la conquête de ports en eaux profondes, tels que le Havre ou Cherbourg. Le port fut mis en service le 14 juin.
Un bunker sur les falaises d'Arromanches.
Avec les encouragements de ma belle-soeur, "prends la mouette, prends la mouette", un réglage éclair et hop, dans la boîte. Ca manque de piqué mais pour un premier essai en photo de mouette, c'est pas trop mal...
Du haut de la falaise...
Arromanches fut en effet choisie afin d’y établir les structures portuaires indispensables au déchargement des quantités de ravitaillement nécessaires aux troupes d'invasion lors du débarquement de juin 1944. Les Britanniques construisirent d'énormes caissons flottants en béton, les "Phoenix" qui après avoir été remorqués d'Angleterre devaient être assemblés en les coulant afin de former des quais et jetées formant et délimitant un port artificiel, le Port Mulberry, comprenant des pontons reliés à la terre par de véritables chaussées flottantes.
« Qui tient les ports tient l’Europe disaient les Allemands ».
Ces derniers
étaient entre leurs mains et un quelconque débarquement en France était impossible faute d’approvisionnement.
Churchill et lord Mounbatten ont alors trouvé la parade : on ne peut pas prendre les ports trop bien gardés, alors ils en apporteront un : LE MULBERRY, vaste port
flottant préfabriqué, construit en Angleterre en 1943 dans le plus grand secret .
Il est composé de 115
caissons géants en béton armé (appelés phoenix) de 7000 tonnes chacun et qui serviront de brise-lames sur 8 km de long, 22 plates-formes métalliques supportées par des béquilles accrochées au
fond de la mer feront office de quai de déchargement, d’immenses routes sur flotteurs reliées aux plages par éléments téléscopiques permettront de faire circuler le matériel et les
troupes.
Ce dispositif sera complété par 60 navires sabordés au large d’Arromanches pour former un abri contre la houle.
Quelques chiffres : le 12 juin 1944, plus de 300 000 hommes, 54 000 véhicules, 104 000 tonnes de ravitaillement avaient été débarqués. Pendant les 100 jours de fonctionnement du port, ont été débarqués : 2,5 millions d'hommes, 500 000 véhicules, 4 millions de tonnes de matériel. La meilleure performance du port se situe dans la dernière semaine de juillet 1944, au cours de ces sept jours, le trafic d'Arromanches dépassa 136 000 tonnes, soit 20 000 tonnes par jour.
Direction Longues-sur-Mer et sa batterie de canons de 150mm, vue ici depuis le chemin côtier.
La batterie de Longues-sur-Mer est l'une des batteries de tir du mur de l'Atlantique, située sur la commune littorale de Longues-sur-Mer dans le Calvados. Le site comprenait 4 canons de marine de 150 mm de longue portée, chacun protégé par une casemate en béton armé, et différentes installations pour les servir et les défendre. Située dans la zone du débarquement allié en Normandie, entre les plages d'Omaha Beach et de Gold Beach, la batterie fut soumise à d'intenses bombardement aériens puis navals l'empêchant d'entrer pleinement en action le jour J et fut prise dès le lendemain par les troupes britanniques. Dans un bon état de conservation et sur un site aménagé, elle est un lieu de passage fréquenté lors des visites des sites du débarquement.
HDR - Au matin du 6 juin 1944, à 5h30, le croiseur britannique HMS Ajax ouvre le feu sur la batterie sans causer de dégâts majeurs2. Vers 6 heures, la batterie ouvre le feu sur le HMS Bulolo2, navire de commandement allié pour le secteur de Gold Beach, l'obligeant à changer de position. Le HMS Ajax et le HMS Argonaut se rapprochent alors et reprennent leurs tirs contre la batterie allemande2. Le feu cesse à 8h45, 2 canons ont été mis hors service par tir direct dans l'embrasure2 de la casemate. Les deux navires ont tiré plus de 179 fois sur la batterie.
De nos jours, l'intérêt de cette batterie est dû au bon état de ses bunkers et au fait qu'elle conserve deux de ses pièces de 15cm d'origine. Impossible de savoir laquelle des 3 présentes sur le site est une reconstitution...
La batterie de Longues-sur-Mer comptait une garnison de 180 hommes. En plus, stationné non loin, un bataillon d'infanterie pouvait renforcer sa défense en cas d'attaque terrestre.
Chaque casemate abrite une pièce de marine de 150 mm TK C/363 (Torpedobootkanone - canon pour destroyers, construit par Škoda à Pilsen) sur affût à pivot central (Mittelpivotlafette - MPL) TL C/36 (Torpedolafette - affût pour destroyer, sorte de tourelle ouverte sur l'arrière). Ces canons de marine avaient une portée qui avoisinait les 20 000 mètres.
Le MKB de Longues-sur-Mer (code WN 48) se tient au sommet d'une légère crête, à 450 mètres environ du rivage, à mi-chemin entre Port-en-Bessin à l'ouest et Arromanches à l'est et à huit kilomètres au nord de Bayeux. Construite à partir de septembre 1943 pour la Kriegsmarine, elle est typique des batteries de défense côtière allemande, elle comprend 4 casemates type Regelbau M2723 avec mur et plafond en béton armé de 2 m d'épaisseur, installées 300 mètres en arrière du haut de la petite la falaise littorale.
À l'arrière de chacune des 4 salles de tir se trouvaient deux chambres à munitions, l'une contenant la poudre pour le tir, l'autre les obus.
Outre les casemates, achevées elles en mai 1944, le site disposait d'une protection antiaérienne avec 3 emplacements3 équipés de Flaks de 20 mmet pour la défense terrestre, de divers petits bunkers et tobrouks ainsi que d'une ceinture de fils barbelés. Des tranchées de protection reliaient les différents installations, permettant une circulation même lorsque les batteries tiraient. Pour les combats de nuit, la batterie disposait d'un projecteur et d'un canon soviétique K390 de 122 mm, pris sur le front de l'Est, et chargé de faire des tirs d'illumination.
Un poste de direction de tir (type Regelbau M262A3) situé 300 mètres en avant des casemates, au bord de la falaise littorale, commandait leurs feux. Il était équipé du système de commande de tir alors le plus moderne parmi ceux des batteries de la côte normande. Électrique, il fournissait automatiquement les coordonnées de tir aux canons. Il comptait deux étages, un en hauteur pour l'observation et le calcul de la distance et l'autre plus enterré, pour le suivi des cibles.
Comme les autres fortifications du mur de l'Atlantique, elle a subi des bombardements aériens alliés courant 1944 dont deux bombardements massifs la semaine précédant le débarquement2. Ces deux raids aériens ne réduisirent pas la capacité des canons mais ils détruisirent le câblage électrique souterrain reliant le poste de tir aux casemates de tir ce qui allait obliger les Allemands, le jour du débarquement, à utiliser des signaux visuels beaucoup moins efficaces pour la direction de leurs tirs.
Les soldats allemands mettent à profit ce répit de la matinée pour remettre en fonctionnement et réparer ce qui peut l'être et ouvrent le feu en direction d'Omaha Beach. Ces tirs attirent l'attention du croiseur français Georges Leygues, alors en soutien au difficile débarquement américain sur cette plage qui met hors d'état de tir la batterie qui aura tiré 115 fois dans cette journée. Les servants allemands utiliseront également dans la journée le canon de 122mm russe, pourtant peu protégé, pour tirer sur les plages de Gold et d'Omaha.
Le lendemain, le bataillon d'infanterie allemand de protection est rappelé sur Bayeux. Dans la matinée, la batterie subit un nouveau bombardement aérien de la RAF et elle est prise en fin de matinée par la compagnie C du 2e régiment du Devonshire sans difficultés face à des Allemands dont la volonté de continuer à se battre avait probablement été largement entamée par les bombardements, la mise hors de combat des canons et l'isolement du reste de l'armée allemande. Les 120 hommes qui restent de la garnison de 180 soldats se rendent.
Le poste de direction de tir de la batterie de Longue-sur-Mer, ainsi que les batteries voisines ont servi de décor à l'une des scènes du film Le Jour le plus long, sorti en 1962.
Vue de l'intérieur du poste supérieur de tir avec une vue imprenable sur la côte et ses plages...
Vue depuis la salle de calcul à l'étage inférieur.
Retour au cimetière américain pour les festivités du Memorial Day: beaucoup de troupes américaines présentes ce jour-là.
Certains se sont mêmes déguisés!
Un couple de Français, avec leurs déguisements de parachutistes de la 101è division aéroportée.
Un gradé présent pour la cérémonie.
Des vétérans? de la VIè airborne, la compagnie de parachutistes célèbre pour la prise de Pegasus Bridge: "Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève"...
Fin de la cérémonie et direction la sortie!
Nous voici à la pointe du Hoc: elle surplombe une falaise de 25 à 30 mètres de haut avec une plage de galets d'une dizaine de mètres de large à ses pieds. La pointe se trouve sur la commune de Cricqueville-en-Bessin.
Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands.
Cette mission fut confiée au 2e bataillon de rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes.
L'intérêt du site est qu'il est resté en l'état: on peut y voir de nombreux cratères de bombardement.
Emplacement d'un canon anti-aérien, il y en avait 3 sur la pointe du Hoc.
Partie de casemate effondrée après les bombardements alliés. Le bombardement naval préliminaire débuta à 5 h 50, tiré par les USS Texas, USS Satterlee et HMS Talybont, suivi par une vague de 19 Martin B-26 Marauder de la 9e Air Force.
Vieille porte rouillée d'un des bunkers.
Une fois la falaise escaladée, les rangers prirent les bunkers allemands et découvrirent que les 6 pièces d'artillerie initiales, des canons français de 155 mm GPF modèle 1917, avaient été déplacées et remplacées par des pylônes en bois. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,5 km en arrière, à l'intérieur des terres.
Entrée d'un bunker et ses barbelés. Toute la partie arrière des fortifications allemandes était protégée par des champs de mines.
Ces bunkers abritaient une garnison constituée de 120 fantassins et de 80 artilleurs.
Après avoir pris les bunkers, les rangers subirent de nombreuses attaques dans la nuit de la part d'une compagnie du 914.IR de la 352.Infanteriedivision.
Au matin du 7 juin, seuls 90 hommes étaient encore en état de combattre.
Ce n’est que le 8 juin au matin que les soldats américains repoussèrent les Allemands et prirent le village de Saint-Pierre-du-Mont, village le plus proche de la pointe, à 1,5 km au sud-est.
Tout de suite après la bataille, quelques rangers restèrent convaincus que des civils français avaient fait le coup de feu côté allemand pendant la bataille. Quelques-uns accusés d'avoir tiré sur les troupes américaines ou de servir d'observateur d'artillerie, furent exécutés.
À 4 h 30, dix LCA (Landing Craft Assault) ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À 6 h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.
Les compagnies E et F débarquent à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarque à l’ouest.
Support pour canon anti-aérien?
En janvier 1979, la France a légué une partie des terrains de la pointe du Hoc aux États-Unis4. Elle abrite un monument en l'honneur du sacrifice des troupes américaines et est l'un des lieux de commémoration du débarquement. Le président Ronald Reagan y assista à une cérémonie lors des commémorations du 40e anniversaire du débarquement en juin 1984.
Sur les 225 rangers qui débarquèrent ce jour là, 135, au 8 juin 1944, (en comptant les hommes du LCA 860) furent tués. Le lieutenant-colonel James Earl Rudder lui même fut blessé par deux fois durant cette opération.
Le 5 juin 1944 peu avant minuit, des forces alliées américaines sont parachutées au-dessus de Sainte-Mère-Église lors de l'opération Overlord. 15 000 hommes sont largués sur le village et ses environs, majoritairement issus de la 82e division aéroportée US (82nd Airborne) et de nombreux parachutistes de la 101e division aéroportée du fait d'erreurs de largage. La prise de contrôle de la ville, à 4 h 30, est dévolue à la 82e division aéroportée.
Voici le destin d'un soldat pas comme les autres: John M. Steele est né à Metropolis dans l’État de l'Illinois (États-Unis), le 29 novembre 1912.
À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, John s'engagea dans les troupes aéroportées. Intégré dans la 82e division, précisément dans la Compagnie F, 505e régiment de parachutistes, il arriva en mai 1943 en Afrique du Nord.
Après quelques semaines, les unités de la 505e débarquèrent en Sicile dans la nuit du 9 juillet 1943. John s'y cassa la jambe gauche et fut rapatrié dans un hôpital d'Afrique du Nord. Revenu en Italie en septembre 1943, il combattit de Salerne à Naples puis quitta le pays afin de rejoindre les îles Britanniques en novembre 1943.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, lors du parachutage des troupes sur la zone de Sainte-Mère-Église au cours de l'Opération Boston, John fut atteint au pied par une balle1. Il ne pouvait plus contrôler son parachute et atterrit finalement sur le clocher de l'église aux alentours de 4h00 du matin. John se balançait et tentait de se libérer de son parachute tandis que sur la place, tout autour de l'église, la bataille faisait rage. Il essaya de se décrocher à l'aide de son couteau mais malheureusement il fit tomber son arme. Il prit alors la décision de faire le mort afin d'éviter de servir de cible à l'ennemi. Après plus de deux heures, un soldat allemand du nom de Rudolf May vint le décrocher. John fut soigné et fait prisonnier. Il s'évada trois jours après, rejoignit les lignes alliées et fut transféré vers un hôpital en Angleterre.
En septembre 1944, il fut parachuté sur Nijmegen, aux Pays-Bas, participa à la libération de la ville et à la sécurisation de la zone.
En novembre 1944, il participa à la bataille des Ardennes près de la ville de Reims.
En avril 1945, il arriva dans la zone de Frankfurt (Allemagne). Il participa à diverses opérations visant à la traversée de l'Elbe et termina la Seconde Guerre Mondiale dans cette zone. Dès lors, il fut réassigné à la 17e division aéroportée et se rendit à Marseille afin de prendre le bateau qui le reconduirait vers les États-Unis pour enfin retrouver une "vie normale", en septembre 1945.
Pour ses actions et ses blessures, Steele a été décoré de la Bronze Star pour sa bravoure et de le Purple Heart pour blessures aux combats.
Sa mésaventure à Sainte-Mère-Église a été retracée dans le film Le jour le plus long.
Par la suite, John revint plusieurs fois à Sainte-Mère-Église, lors de commémorations du Débarquement allié de 1944.
Il mourut d'un cancer de la gorge le 16 mai 1969, à l'âge de 57 ans, dans la ville de Fayetteville en Caroline du Nord et émit le souhait d'être enterré en Normandie, ce qui ne fut pas réalisé.
En 1962, la première pierre du musée des troupes aéroportées est posée.
Situé en face de l'église, le musée Airborne rend hommage aux parachutistes largués sur Sainte-Mère-Eglise.
Église des XIe et XIVe siècle ; transept roman du xie siècle, nef gothique du xiie siècle, elle est classée monument historique depuis 1840. Le bras nord du transept est éclairé d'un vitrail des parachutistes avec l'archange saint Michel, offert par les vétérans du 505e régiment de la 82e division.
Bienvenue sur Utah Beach: Plage la plus à l'ouest des zones du débarquement allié et la seule située sur la côte nord-est du Cotentin, à l'ouest de l'estuaire de la Vire (les quatre autres se trouvent sur la côte du Calvados), Utah Beach s'étendait de Sainte-Marie-du-Mont jusqu’à Quinéville sur environ 5 km de long, avec une zone d'assaut principal à hauteur de Varreville.
Dans les 12 premières heures, ce sont 23 250 hommes, 1 700 véhicules de combats et 1 695 tonnes d'approvisionnement qui seront débarqués sur cette plage.
Par la suite, une véritable logistique d'approvisionnement va être mise en place à Utah Beach par la brigade spéciale de génie américain, forte de 19 500 hommes, brigade qui sera portée dans les semaines qui suivent à près de 70 000 hommes. Cette unité, commandée par le major général Eugene Meode Caffey, permettra de juin à novembre 1944 le débarquement sur la plage et l'acheminement jusqu'au front de 836 000 hommes, 220 000 véhicules de la jeep à la locomotive, 775 000 tonnes d'approvisionnements.
En effet, privé rapidement de leur port artificiel de Saint-Laurent-sur-Mer détruit par la tempête du 19 juin, les Américains durent imaginer des solutions de rechange, la plage sera donc utilisée par des chalands mais aussi par des échouages volontaires de bateaux de plus fort tonnage, repris ensuite par la marée montante. Le quartier général de cette unité de génie sera durant les premières semaines établi dans le premier blockhaus pris aux Allemands à Utah Beach. Sur celui-ci s'élève aujourd'hui le monument à la mémoire des hommes de la 1re brigade de génie.
Mini dunes.
Epave de barge de débarquement.
Erosion naturelle.
Autoportrait.
Le hérisson tchèque est un obstacle anti-char statique en acier composé de pièces soudées entre elles en angle et déployé durant la Seconde Guerre mondiale par différentes forces combattantes. Il est issu du cheval de Frise, dispositif défensif en bois de lutte contre la cavalerie.
Chenilles américaines.
Ce tank est un Sherman M4A1 (76)W HVSS, préservé et disposé sur Utah Beach.
Un canon de 76mm.
HDR - Une des nombreuses variantes du Sherman M4. Certains, en petit nombre, furent utilisés par l'armée française.
Voilà pour les photos de ce week end sur les plages du débarquement en Normandie. A bientôt!
Sources: Wikipedia
Première sortie urbex en france, destination Goussainville, un village fantôme tout droit sorti des années 70! Quelques irréductibles habitent encore ce quartier du vieux pays, leurs maisons sont faciles à reconnaître, ce sont les seules qui ne sont pas murées...
Commençons par l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, érigée en 1956.
Le quartier abandonné du Vieux-Pays se trouve juste en-dessous des pistes de l'aéroport de Roissy...
Le cœur historique de Goussainville resté à l'écart de la ville moderne est devenu en trente ans un village fantôme : la plupart des maisons sont murées et plus ou moins dégradées, des toitures effondrées...
L'église elle-même (classée monument historique en 1914 et 1940) est dansun état préoccupant. Désaffectée depuis plusieurs décennies, elle est encours de restauration depuis fin 2005.
HDR - Retour vers le passé dans un village pas très loin de Paris, figé dans les années 70, c'est unique en île de France!
La dangerosité de la situation, certaines constructions étant très fissurées et des murs s'écroulant, a poussé l'architecte des monuments historiques à autoriser des permis de démolition.
HDR - La petite maison à gauche est habitée. Faut pas avoir peur de se sentir seul!
Une des rares maisons encore occupée...
Maison à vendre, quelques travaux à prévoir... Stéphane Plaza, c'est pour toi!
Rue pas très fréquentée le jour, alors la nuit...
De certaines maisons, il ne reste que 2 ou 3 murs...
Y a du vol de tuiles dans le coin...
Un chat, apeuré par mon collègue très discret, a failli me sauter sur le crâne depuis ce toit! Beau saut de 8m direct sur la route!
Village fantôme et aussi village dépottoir...
Dans le village quand on fait le ménage de printemps, on met tout dehors!
Même sa voiture, on la plie en 4 et hop dans le jardinet...
Murs + trous = squatt...
Photo prise en 2011, si si, regardez les poubelles de recyclage!
Ici, pas de guerre des voisins!
Un chouette lieu pour tourner un film!
Belle perspective au 200mm, un beau caillou que cet objectif!
Vraiment?
Le colombier de la ferme de Montmorency.
Le clocher est supporté par la deuxième travée du bas-côté sud, dernier élément majeur de l'église précédente, bâti vers 1140-1160.
Chaque angle présente une tourelle carrée coiffé par un pinacle; ils constituent un déguisement des contreforts.
Maison de maître de 1860 à l'emplacement du château.
Elle me fait penser à la maison de la scène finale du film Inspecteur Labavure, avec Coluche.
L'entrée est bouchée...
Enfin on peut y entrer, mais je préfère faire le tour...
Voilà un bel escalier! Panorama vertical de 2 photos, mon grand angle n'est pas assez grand et la barrière m'empêchait de reculer davantage...
Là aussi y a des travaux!! Et pas qu'un peu!
Tout s'est écroulé à l'intérieur, toiture, plafond, plancher...
HDR - La visite s'arrête là. Ne prenons pas de risques inutiles...
Pas de trésor dans la cave apparemment...
Voilà, nous terminons cette première exploration avec une belle maison abandonnée. Prochaine visite: la petite ceinture de Paris, et ses anciennes voies ferrées. A bientôt!
Hello!
Si le HDR peut être critiqué et exagéré en photographie, son usage en video peut se révéler fort judicieux dans des scènes trop contrastées.
Voici un exemple d'avant après en video:
Cette fonction HDR n'est pas prévue sur les appareils vendus dans le commerce, il faut pour cela installer un firmware modifié (annulation de la garantie) qui apporte des dizaines et des dizaines d'améliorations: ralenti, taux d'encodage élevés, framerate, iso, aide à la mise au point, format cinemascope...
A tester, à la fin de la garantie de mon reflex!
Bienvenue sur mon nouveau blog. Il prend le relais de celui créé il y a plus de 3 ans pour mon départ à New York.
Me voici de retour en France mais je continuerai de publier mes photos et
videos ici meme...
Petite nouveauté, j'y ajouterai plus régulièrement des videos que j'apprécie et que je souhaite partager avec vous.
A bientôt!